lundi 19 novembre 2007

vous en voulez encore ?

c'est ce qu'il me semble en tout cas. non je ne parle pas de la grève mais des post.
en tout cas ça fait plaisir vos messages d'encouragement.
Je vais finir par me prendre pour...un bloger ?

bon je devais vous parler de la grève, mais est-ce bien nécessaire ?
OUI ! car parmi vous, il y en a qui ne subissent pas cette grève immonde.

non je rigole.

j'avoue ne pas spécialement avoir envie d'en parler et ce pour plusieurs raisons.
d'une part je me lève vers 6h00 du matin pour être sur d'arriver a 9h00 au boulot, et au retour c'est pareil.
Et puis, mais surtout je serai obligé de râler pour les méchants grévistes, ou le méchant gouvernement, ou les méchant syndicats feignants.

a quoi bon ? bon il est vrai que ça défoule, ça permet de discuter un peu : "t'en penses quoi toi ?" "rhoo m'en parle pas c'est trop la galère".

on va donc dire que chacun campe sur ses positions sans vouloir en bouger.
et puis après tout ça ne changera pas la face du monde, et dans peu de temps (i hope) tout sera fini et on oubliera.

ce qu'on peut dire de manière certaine, c'est que le gouvernement a une fois de plus appliqué le bon vieil adage "diviser pour mieux régner".

quand on se pose la question : après tout les régime spéciaux c'est moins d'1% de la population active, alors s'ils bossent moins (beaucoup moins) que moi qu'est ce que ça change dans MA petite vie ? rien enfin si : ça anime un vilain sentiment de frustration qui pique le ventre, remonte le tube gastrique, passe par l'estomac en y récoltant tout un tas de saloperies en décomposition, passe par votre oesophage et termine sa course dans votre bouche et ça donne : "salauds de grévistes, feignant, privilégiés, communistes j'en passe et des meilleurs"

de l'autre coté, les grévistes syndicalistes bolchéviques pensent exactement la même chose ! même s'ils ne nous envient pas les semaines de 60h et les 40 années (minimum) de cotisation.

Nous avons donc deux fronts totalement opposés avec un discours commun. c'est fort non ?

Qui a raison et qui a tord ? Après tout on peut également s'offusquer que ces 1% bloquent consencieusement les pays et ce pour préserver des avantages datant de l'après guerre.

Nous sommes aujourd'hui à l'heure de la mondialisation ! l'économie tourne 24h/24 ! internet a fait sauter les frontières (sauf en chine où l'on trouve encore des vrais communistes qui assassinent et interdisent a foison) alors fi des 35h et tout le reste !

après tout pourquoi pas ? non je rigole mais il est certain que l'on devrait pouvoir travailler aussi longtemps qu'on veut. J'entends déjà crier auscandale et à l'exploitation des pauvres salariés opprimés, mais bon on vit depuis quelques mois dans une france bien démago alors c'est pas une ligne dans un blog qui changera grand chose.

vous l'aurez compris, je ne comprends pas grand chose à ce "mouvement social" (??!!) si ce n'est que le gouvernement y trouve parfaitement sa place :
soit la réforme passe et elle est approuvée par 60 % des français. Auquel cas Notre Président (majuscules ironiques) dira "je l'ai dit et je l'ai fait !!" ouha !!
soit elle ne passe pas et pire !! elle s'éternise et on pourra dire "vilains grévistes bolchéviques"
honni soit qu'il mal y pense la théorie du complot et du calcul politique ne m'a pas effleuré.

Après tout NS (faut pas dire son nom ça porte malheur) n'a été élu que pour notre bonheur, notre sécurité contre les racailles, notre pouvoir d'achat, promouvoir la paix dans le monde, et faire de la France le berceau de l'écologie (je pense aux nitrates dans les sources d'eau en Bretagne mais il y a parmi nous un grand spécialiste). enfin bref tout va bien en France.

Petit travaux pratiques ; cherchez l'article de Libé qui parle d'un discours de Notre marin pêcheur de président qu'il a prononcé il y a peu de temps où il parle de l'islam comme d'une menace pour l'occident. c'était aujourd'hui.

Je stoppe là la polémique futile d'un journal dissident qui ne site que des rumeurs incongrues.

où en étais-je ? ah oui un long exposé un peu foutoir pour argumenter MA thèse du "diviser pour mieux régner".

Sinon j'attends avec une impatiente non dissimulée l'arrivée prochaine par voix postale des "lapins encore plus crétins", sorte d'exutoire à la bêtise ambiante.

Bon ceci dit je me lève dans 6h00 pour braver le froid et ces connards d'égoïstes.

mercredi 14 novembre 2007

Pendant ce temps....

Euh pardon y'a quelqu'un ?
Ah oui je m'étais un peu absenté...

Où en étais-je ?
La reprise du travail !

Donc dans un premier temps toutes mes confuses pour cette interruption tout à fait injustifiable si ce n'est comme d'habitude mon pire ennemi : le temps.

Le lundi de la rentrée s'est bien déroulé. Le réveil sonne plus tôt que d'habitude, je prends un peu plus de temps et de soin à me raser mais ce qui déboussole totalement c'est le fait de prendre un itinéraire totalement opposé et inconnu.
Il fait nuit et un peu froid. D'habitude je me dirige vers l'arrêt de bus qui est la-bas en bas à coté du rond point. Mais ce matin je vais le prendre à coté de l'église !! Quelle aventure !

En plus les usagers qui attendent ne ressemblent en rien à ceux avec qui je patiente d'habitude. ceux là ne disent pas "pardon vous attendez depuis longtemps ?" non ils restent un peu immobiles et le monsieur avec la barbe a même un livre.

Je les scrute, les renifle...ce sont bien des terriens. Le bus arrive, à l'intérieur encore de ces drôles de gens ! Mais c'est fou ça que d'un trajet à l'autre les têtes changent à ce point. A croire qu'il y a ceux qui travaillent par là et ceux qui travaillent de l'autre coté.

Il faut s'y faire c'est comme ça.
Le trajet en train se passe bien ainsi que le Métro.
Il faut avouer que j'avais oublié les joies du métro aux heures de pointe (des pieds). Je prends très vite la (sage) décision de laisser passer les Métros jusqu'à ce qu'il en arrive un de "moins plein". A raison d'une rame toutes les 2 minutes, au bout de 6 minutes, le wagon tant espéré arrive.

Me voici devant l'entrée du bâtiment : qu'il est beau !! un vrai immeuble de paris, un immeuble haussmannien comme on dit.

"bzzzzz" la porte s'ouvre avec un system électrique la classe même pas besoin de toucher la poignée. Un peu d'hygiène après l'épreuve mortelle des transports en commun.

"oui c'est au 6ième étage, au fond du couloir à gauche il y a l'ascenseur"
Une grande porte en bois et.....un digicode....merde...je savais pas ! j'ai pas le code ! jvais déjà être viré ?!
Un peu de sérieux : je frappe à la porte.

"Bonjour tu dois être Clément entre on peut se tutoyer ?"
"euh bah ....voui stu veux...ok"

Et là le boss "Ah Clément alors comment ça va ?! en forme ?! bon euh là désolé mais on est en plein rush donc j'aurai pas le temps aujourd'hui...euh le mieux c'est que vous découvriez un peu tout ça tranquille, prenez votre temps ça presse pas et on fait le point."

le point de quoi ? je découvre quoi ? je ne sais même pas où est quoi !
Bon je sers des mains je me présente, on me présente, là la cuisine, là la salle de réunion "ah au fait Vincent jte présente Clément le nouveau !!" "bonjour enchanté" "merci moi de même"

et vous venez d'où ?
vous habitez loin ?
vous faisiez quoi avant ?
ah je vois que vous êtes mariés ?
mais au fait vous zavez quel âge ?
et votre épouse elle travaille ?
ah bon ?
c'est bien ça.....
etc.

Sinon le reste de la journée on m'a offert des cafés, on m'a donné 4 mots de passe et login différents (et le digicode). J'ai retourné les logiciels un peu dans tous les sens pour me "familiariser avec l'environnement".

Le midi j'ai mangé tout seul volontairement. Ne connaissant pas le quartier j'ai un peu tourné histoire de voir...merde je bosse juste à coté du siège (de toilette ) de l'UMP... :-(

depuis j'ai des collaborateurs forts sympathiques, j'ai très vite appris et je ne mange plus tout seul !

Alors le soir je suis un peu vané il faut l'avouer

Demain je vous raconte les grèves, c'est à la mode en ce moment !

samedi 3 novembre 2007

"Voilà, on y est..."

Lundi.
Lundi on recommence.
Lundi j'aurai des nouveaux collègues, des nouveaux "lui j'peux pas le blairer" et "elle c'est une faux derche".
Lundi je change de classe, lundi, je pars en collo, Lundi, lundi, lundi...

En attendant je révise un peu les bases du métier, je vérifie que mon costume est bien propre, et je me pose déjà la question : "quelle cravate ?"

Bon, j'avoue, j'exagère un peu...mais pas trop.
Cependant je n'arrive pas encore à visualiser l'entrée du bâtiment que je connais déjà.

Je vais faire quoi en sortant de l'ascenseur ?
Euh c'est à droite ou à gauche le bureau du Directeur ?
Et....mon bureau ? ai-je un bureau ? je le partage ? j'aurai le droit de mettre un poster au mûr ?.
Bon c'est pas une piaule d'étudiant !

Dans un premier temps, se concentrer sur le travail, disons que ce ne sera pas pas reellement différent d'avant, mais bon...on recommence

Faut aussi avouer que je ne suis pas de nature à m'en faire (mon oeil).
J'ai ma période d'essai et tout un "staff" pour m'aider à réussir.

D'un coté c'est juste un changement de boulot, d'un autre on a un peu le même sentiment que pour la rentrée des classes.

Je vous dirai tout ça lundi soir.

En attendant je vais profiter un peu du week-end.

mardi 30 octobre 2007

Tranquille mais pas trop

Cela fait déjà quelques jours maintenant que je suis chez moi à attendre de démarrer mon nouveau boulot (le 05/11/2007).

Mais comme il faut bien rire un peu au lieu de flâner tranquillement, le sort en a décidé autrement.
- mon téléphone portable est HS.
- J'ai un gentil virus et mon PC est donc en stand bye.
- On a voulu faire installer le câble chez nous et, suite à un problème électrique, quand on branche l'antenne, les plombs sautent.

Va donc falloir faire venir un electricien !

Elle est pas belle la vie ?
J'oubliai, on part demain en vendée jusqu'à dimanche ce qui nous "oblige" à tout laisser en plan pour le moment.

Donc plus de téléphone portable (même si un ami m'en a prêté un mon répertoire est dans celui qui est down), le PC en carafe (heureusement on en a deux ça a du bon d'être un peu Geek) et plus de télé.

Alors j'arrête là pour le moment, je vais ranger ce qu'il reste de l'appartement.

Je n'oublie pas le Blog rassurez-vous (ou pas) mais j'ai 2 3 petits trucs à finir avant de tout vous raconter.

A dans quelques jours.

Ciao

mercredi 24 octobre 2007

mardi 23 octobre 2007

Préambule tardif

En ce froid mardi d'octobre, il me semble judicieux de relater les éléments antérieurs à la démission.

Il n'est pas facile de nos jours de trouver un travail. Non pas qu'il n'ait pas d'offres, mais celles-ci sont des plus obscures pour ne pas dire malhonnêtes.

Avant tout il faut savoir que mes recherches se sont portées sur un seul et unique site : www.viadeo.fr
On y monte son profil (un CV), quelques lignes de description et on s'enregistre.
A partir de là vous pouvez "entrer en relation" avec les personnes de votre choix après une recherche multi-critères.
Vous faites parvenir de gentils messages aux viadeonautes leur demandant d'échanger sur leur profession, leur entreprise etc.

Vous pouvez également être contactés par les autres.
Vous obtenez donc un réseau autour de votre personne et, comble du luxe, vous accédez au réseau des membres de votre entourage.

Une recherche ciblée vous permet vite d'avoir un carnet bien fourni.

C'est là que la sélection s'opère. Parmi les multiples sollicitations il faut trier, trier et trier, certains n'ayant pas peur vous proposent des postes bien au delà de vos espérances avec salaire mirifique et des conditions de travail hors norme !
Il suffit de les recontacter pour se rendre compte qu'il s'agit ni plus ni moins qu'un poste de VRP.

On peut facilement comparer les offres d'emplois avec les offres immobilières.
Un rez de jardin est en fait un semi sous-sol, et un jardin privatif n'est autre qu'une porte fenêtre sur le parking de l'immeuble ! On a même du "résidence calme proche RER".

Revenons à nos recherches.
J'ai été contacté par un "chasseur de tête" un type sensationnel.
On prend rendez-vous au bar d'un hôtel sur les Champs, il m'offre à boire, en discutant il me dit que je suis LA personne, il me trouve même des compétences que je m'ignorais. En faisant le point sur mon CV, il m'invite à le remanier quitte à embellir la réalité.

5 Offres s'ouvrent à ma petite personne devenue le centre de la Terre.

Le premier RDV est pour un mastodonte de l'immobilier d'investissement (comprenez : escroc).
Le salaire est celui d'un PDG, les avantages feraient pâlir les plus fervents fonctionnaires et l'hôtesse d'accueil est très mignonne.

1- en arrivant au RDV le RH est absent.
2- c'est un commercial qui va se charger de l'entretien.
3- il découvre mon CV.
4- il n'a jamais fait passer d'entretien.
5- le poste nécessite le permis de conduire que je ne possède pas (indiqué sur CV et amplement débattu par téléphone).
6- le salaire est plus que variable avec un paiement étalé sur 6 mois.
7- il ne peut pas prendre de décision puisqu'il n'est pas habilité.
8- le chasseur de tête ne m'a jamais recontacté et c'est mieux ainsi.

Voilà comment perdre 1/2 journée de travail.

Il est don impératif de savoir décrypter le langage RH.

Autre RDV cette fois il parait plus sérieux mais le poste n'est pas terrible. Après tout ça fait un contact donc "why not".

Joli bureau parisien, il est 20h00 tout le monde travail dur. C'est déjà une autre approche.
"Dans un premier temps je vais procéder à un rapide scan de votre profil" -??? vous voulez savoir combien je pèse ? mon régime alimentaire ? c'est en fait des questions lambda dont les réponses sont sur le CV...mais une petite vérification peut être utile je le conçois.

Arrive me le moment "fun" : "quelle est pour vous l'entreprise idéale ?" je déballe le discours habituel "équipe, éthique, échange, évolution blablabla" et bien figurez-vous que l'entreprise (qui souhaite rester anonyme) répond à 100% à ces critères ! coup de chance, coïncidence ou foutage de gueule la frontière est mince...

Alors je décide de rigoler un peu histoire de profiter du jus d'orange que la charmante RH m'a offert. Je lui indique qu'en fait mon souhait caché est de devenir RH ! et vlan ! Ses yeux s'illuminent, le sourire passe d'une oreille à l'autre. Nous assistons ensuite à un monologue digne des oscars sur les joies et les opportunités de ce métier. Bien sûr "on" a tenté de la débaucher mais pour rien au monde elle ne quittera sa boite (me voilà rassuré je suis entre de bonne mains).

Encore du temps de perdu. Entre parenthèse, après cet entretien fructueux, il aurait fallu que je passe encore 3 autres Scan, tests, confrontations et tout le tralala.
Le salaire ? on en aurait discuté lors d'un prochain rendez-vous (à prononcer avec l'accent anglais).

Enfin, je ne pense pas être le seul à avoir souffert des affres des offres farfelues (allitération en F siouplé).

Heureusement, je suis déjà en poste et suis donc dans une situation confortable où je peux me permettre d'attendre.

Amis Anpéïste bon courage et faites attention à vous. Apprenez à déchiffrer afin de gagner du temps et donc de l'argent.

lundi 22 octobre 2007

Et on recommence

Dans peu de temps, je démarre un nouveau travail.
qui dit nouvelle activité dit nouvel emploi du temps, utilisation de votre cerveau, apprentissage une petite révolution de la vie courante.

Alors j'ai pensé mettre tout cela par écrit.
Une expérience nouvelle doit être partagée sinon elle est inutile. Non ?

Dans un premier temps il va falloir me "défaire" de mon job actuel.
il va falloir de "défaire" de tout un tas de choses d'ailleurs. Le rythme de vie, les collaborateurs, l'esprit de l'entreprise.

Se servir des expériences passées afin de réussir dans l'avenir.

Alors voilà un énième "Blog" consacré à un énième nombril du Net (Dieu le Net pardon).

Comment se prépare-ton ?
il est dans un premier temps, impératif de communiquer à sa hiérarchie sa volonté de les quitter.
En ce qui me concerne ça été très...simple : "bon, je vais poser ma démission et je voulais que tu le saches avant que j'envoie le recommandé".
Ça c'est fait.
Ensuite on palabre un peu sur le "pourquoi du comment".
Vient ensuite la rédaction de la dite lettre de démission : "Monsieur le Directeur je vous présente ma démission a compter de ce jour. Veuillez agréer blablabla" et je signe.
Ça c'est fait.

C'est là que tout se complique. La période de préavis doit, si possible, se dérouler dans une ambiance "comme-si-de-rien-était".
Ambiance cordiale, "mais alors tu veux toujours pas me dire où tu vas aller ?"-"NON"
"tu peux compter sur ma discrétion"-"NON"
"Si je te demande c'est simplement pour..."-"NON"
etc..etc..

A ce jour, je fais en sorte que mon départ soit le plus simple pour tout le monde.
Je traite mes vieux dossiers et je continue de faire "comme-si-de-rien-était".

Enfin bon ce n'est qu'un patron après tout, le jour où il n'a plus besoin de moi il me vire, pas de remords ni d'état d'âme mais ça fait toujours un petit truc.

Oh et puis M.... il avait qu'a m'augmenter après tout !
Bon demain je serai a J-3 de mon départ.

En attendant je vais continuer mon classement verticale.