vendredi 23 mai 2008

The return Come back

Journée 7 Clément suite et fin :
Voilà on y est. Demain nous partons pour Paris et son RER, ses bus, ses grèves…sa température proche de l’ère glacière et tout ça pour reprendre le travail. Arg !
Enfin, si on veut revenir, il faut bien partir. Logique optimiste du vacancier sur le départ. Quoiqu’il en soit, nous avons fait de sympathiques rencontres parmi les gens de l’hôtel. Des gens que nous ne reverrons certainement jamais mais la vie est ainsi faite. Nous avons partagé de très bons moments en compagnie de gens de tout âge, de toute provenance. Etrangement, les liens se sont tissés avec des « plus vieux que nous », le peu de « jeunes » sont restés à l’écart. Allez savoir pour quoi. Entre nous je m’en fous un peu. La semaine fut trop courte pour faire tout se dont nous rêvions en arrivant. Par exemple, nous n’avons quasiment pas parlé aux locaux, ou alors les animateurs du club. L’île regorge de trésors que nous découvrirons à notre prochaine venue. La semaine s’est écoulée au rythme des vagues de la méditerranée…tout doucement. Pour différentes raisons, nous n’avons pas fait les fous du volant en parcourant de long en large et d’Est en Ouest ce joli caillou qu’est la Sicile. Parce que d’une part les déplacements sont assez longs, chers et peu sûr (au niveau des horaires). D’autre part, on voulait se reposer…c’est un concept assez ancien qui revient à la mode et qui consiste à se laisser bercer, à faire la sieste quand on en a envie, à lire un livre sur la plage sans se poser de questions comme « qu’est ce qui me reste à faire ? » ou alors prendre un verre en regardant le temps filer, non justement sans regarder le temps, juste se faire rappeler l’heure du repas par votre estomac qui fait « brrr ». Essayer un jour, on a un peu de mal au début, on trépigne, on s’agite et après une journée ou deux…ça devient naturel, le bruit des vagues vous berce, et le seul déplacement consiste à aller au bar demander une bière (ce qui relève déjà d’un effort…oulala). Sur la plage nous avons constaté une chose assez peu commune de part nos contrées : les gens ici sont beaux. Le sicilien est grand fort et musclé juste comme il faut. La sicilienne est grande, brune et très bien faite. Passé un certain âge…ça se gâte un peu. Par contre même ici la mode du jean slim, lunette carglass et T-shirt fluo arrive à sévir…les ravage de la mondialisation surement. Mais demain c’est le retour, la fin. On subit le paradoxe suivant ; je resterai bien mais au bout d’un moment je m’ennuierai. Ca doit être le résultât de bourrage de crâne qui consiste à croire que le travail c’est la santé et qu’il faut travailler plus pour gagner plus et devenir un bon vrai gros con. Et voilà ça recommence…pardon mais décidément je déteste le président français actuel (faut pas dire son nom ça porte malheur).
Quoiqu’il en soit venez en Sicile ! Tout y est splendide et ce n’est qu’à 2 heures de Paris. Le paysage, la nourriture, le rythme, l’histoire, la géographie tout ici est passionnant. C’est propre à l’Italie mais là en plus vous avez la sérénité endémique de l’île. Même si la vie ici n’est pas donnée on peu s’en sortir sans être particulièrement fortuné. Par contre, prenez votre temps, ici il est impossible de vouloir essayer de penser d’aller vite. Et c’est de toute façon contre nature. Apprenez à attendre à une terrasse de café, une fois la commande passée, apprenez à attendre à cette même terrasse de café que votre commande arrive, de toute façon, rien que là assis sur votre siège vous avez tout à regarder, entendre sentir, la Sicile c’est un film qui repasse en boucle. Et on ne s’en lasse pas.
Bon allez il est 00H50, on se lève à 8H00, pas la peine de se presser mais bon, on a déjà un pied dans l’avion.
A tout de suite !

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